Et nous voici pointés du doigt, nous participons au réchauffement de la planète avec un mauvais bilan carbone. Tiens donc ! Déjà, il faut admettre que personne n’est vertueux en la matière c’est certain, mais plutôt que de démontrer que nous le serions (puisque les associations nous ont épinglé nous, méchants éditeurs) prenons un raisonnement par l’absurde et par l’exemple, un peu de légèreté en ce début d’été.
Même pas 10 kg de carbone pour votre consommation annuelle de livres !
Allez quelques petites provocations histoire d’en sourire. On produit un peu plus de 7 livres par an et par personne. Le bilan carbone d’un livre serait de 1,3 kg (selon l’étude de Carbone 4) auquel on devrait en toute honnêteté ajouter des transports (de l’usine au centre de stockage, de celui ci vers le libraire et pour la partie des retours dans l’autre sens et jusqu’au soldeur ou pilon ensuite). Pas terrible certes, mais un livre c’est même pas 1 kg en moyenne, rappelons que le poids moyen d’un passager c’est 75 kg. Donc en poursuivant sur cette voie de l’absurde, en admettant que notre livre voyage quelques milliers de km s’il est imprimé à l’étranger, on va le diviser par 75, en gros un trajet de 40 km pour aller faire ses courses un weekend et ça nous fait tout le transport d’un livre. Lâchons nous, et si on parlait maintenant de bilan cérébral au lieu de bilan carbone. Mieux vaut il rouler pour rien ou passer du temps à lire un bon livre, qui vous apprendra quelque chose, vous fera plaisir, vous passionnera.
Le paradoxe, un livre papier est bien moins lourd qu’une liseuse…